Financement participatif : avantages et risques

Connu aussi sous l’anglicisme de Crowdfunding, le financement participatif connaît un succès grandissant auprès des entrepreneurs mais aussi des particuliers qui investissent par ce biais dans les entreprises ou dans tous types de projets.

Trois modes de financement participatif coexistent

Destiné à financer collectivement un projet sans recourir aux établissements traditionnels de crédit, le financement participatif permet de soutenir des projets artistiques, solidaires et même immobiliers. Et le web regorge de ce type de financement qui se décline selon trois modes :

  • Le don
  • Le prêt rémunéré ou gratuit
  • L’investissement en fond propre (titres de capital ou de créances)

Concrètement, les créateurs d’entreprises proposent leurs projets via une plateforme sur le net et les particuliers font leurs choix selon leurs moyens et leurs affinités.

Le crowdfunding, qu’est-ce que c’est ?

Nous verrons ici le mode de financement participatif qui est le plus répandu, celui qui fonctionne sous forme de dons.

Le financement participatif vu par les porteurs de projets

Le crowdfunding ou financement participatif est un moyen original de récolter de l’argent afin de lancer un projet. Le principe est simple : le porteur de projet en recherche de financement se rend sur une plateforme dédiée au crowdfunding (nous verrons lesquelles plus loin dans cet article) et il présente son projet afin de convaincre les personnes qui cherchent à financer des projets. Il faut que le projet soit intéressant et qu’il touche potentiellement beaucoup de monde. Il peut également avoir une vocation sociale. Le porteur de projet doit fixer des contreparties à offrir aux personnes qui feront des dons. Si le projet voit le jour, le créateur du projet conservera l’argent et enverra la contrepartie.

Quels sont les avantages pour ceux qui financent les projets ?

Ceux qui financent les projets reçoivent la contrepartie fixée par le créateur du projet pour leur participation. Naturellement, plus la somme versée est élevée, plus la contrepartie est importante. Il peut s’agir de tout et n’importe quoi : voir son nom apparaître sur la jaquette qu’un CD si l’on aide un musicien, recevoir des objets des 4 coins du monde si le projet est un tour du monde, un abonnement pour des cours si l’on aide à financer une école de musique, etc.

Le financement participatif fait peau neuve

Soumis à un cadre réglementaire, il fait l’objet de nouvelles dispositions dont une concerne directement les particuliers. Ainsi, les banques ne sont plus les seuls financeurs des prêts rémunérés. Depuis l’entrée en vigueur de l’ordonnance du 30 mai 2014, vous, en tant que particulier, pouvez accorder un crédit rémunéré à une entreprise. Le tout étant plafonné à 1 000 euros.

Pour les prêts gratuits, le plafond est à 4 000 euros. Rien n’empêche évidemment d’investir dans plusieurs projets. Mais le porteur de projet ne peut requérir plus d’un million d’euros.

Quels sont les risques du financement participatif ?

Même si l’on passe par une plateforme qui gère l’aspect pratique du financement participatif, on n’est à l’abri de rien. La personne qui aide à financer un projet peut ne jamais recevoir de contrepartie si elle a fait un don, ou ne jamais être remboursée des sommes prêtées si le financement était un crédit.

Quant au porteur de projet, il met en jeu sa réputation s’il n’honore pas les engagements pris. Pour ce qui est des campagnes sous forme de don, aucun recours n’est possible pour le prêteur, on considère que la contrepartie promise n’est qu’un bonus.

Quelques conseils si vous comptez utiliser le financement participatif

N’investir que via des plateformes ayant un statut réglementé. Il est possible de vérifier en quelques clics en se rendant sur le site orias.fr.

Renseignez-vous au maximum sur les projets. Si cela est possible, échangez avec les entrepreneurs et essayez de cerner leurs motivations et d’évaluer leur sérieux avant d’investir.

N’investissez pas dans ce type de projets de l’argent dont vous risquez d’avoir besoin à court terme.

Quelle plateforme de financement participatif utiliser ?

Pour le financement participatif sous forme de dons

La plateforme Ulule est l’une des plus connues pour le don, les contreparties sont fixées par les porteurs de projets.

KissKissBankBank fonctionne sur le même principe, également très connu, il recense de nombreux projets originaux.

Tipeee est plutôt dédiée aux créateurs de contenu comme les youtubers ou des streamers, il est possible de laisser un pourboire une seule fois ou chaque mois.

Pour les prêts aux entreprises

Lendix offre des taux intéressants aux prêteurs qui soutiennent les projets des entrepreneurs (de 4 à 9 %).

Bolden est également une plateforme de prêt, elle permet de laisser une personne gérer son placement après avoir fixé ses critères.

Younited crédit est l’une des plus grosses plateformes de financement participatif, elle sélectionne les projets avant d’accorder les crédits.

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Auteur Hintigo

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