Un refus de prêt immobilier doit permettre d’améliorer son dossier et d’affiner son projet d’achat en prenant en compte toutes les remarques des banques.
Il n’est pas rare d’essuyer plusieurs refus de prêt immobilier avant de trouver le financement qui permettra d’acheter le bien de ses rêves. Si le projet est viable et que le taux d’endettement n’est pas trop élevé, avec un peu de patience votre demande a toutes les chances d’aboutir.
La condition suspensive pour éviter les pénalités
La situation la plus problématique est celle où les acheteurs potentiels ont trouvé un bien immobilier qui correspond à leurs attentes, que le compromis de vente est signé, mais que la banque finit par donner une réponse négative… Dans ce cas, les acheteurs risquent de devoir payer des pénalités s’ils n’ont pas inclus de conditions suspensives d’obtention de crédit dans le compromis de vente.
Cette condition suspensive permet de bloquer le bien, ce qui signifie que l’on reste prioritaire pour l’acheter, mais qu’en cas de refus de la banque, la vente sera simplement annulée sans que l’agence ni le vendeur ne puisse demander de dédommagement. L’argent versé au notaire pour réserver le bien devra être rendu en totalité aux personnes qui avaient l’intention d’acheter.
Comment faire lorsque la banque refuse un prêt immobilier ?
Essuyer un refus de prêt immobilier de la part d’une banque n’est pas dramatique, c’est lorsque les réponses négatives se multiplient qu’il est temps de s’alarmer sur la faisabilité du projet. Lorsqu’une banque formule un refus, essayez de savoir pourquoi. Ainsi, vous serez en mesure de présenter un meilleur dossier lors de votre prochaine demande.
Dans un premier temps, vérifiez que les caractéristiques du prêt que vous demandez sont cohérentes avec votre situation financière actuelle. Le taux d’endettement ne doit pas dépasser le tiers des revenus réguliers du ménage. Il faut savoir que le calcul de ce taux prend en compte tous les autres prêts qui ont pu être contractés et pas seulement le crédit immobilier !
Parfois, le refus de prêt immobilier peut également venir d’un apport insuffisant : certaines banques exigent 10, voire 20 % d’apport personnel pour financer un projet immobilier. Renseignez-vous pour connaître la politique des banques dans lesquelles vous déposez des dossiers et voyez si l’apport est un point bloquant pour votre banquier.
Si la régularité des revenus pose problème (c’est notamment le cas pour les travailleurs indépendants), fournissez au banquier tous les documents comptables qui pourraient le rassurer. Vous pouvez également jouer sur les garanties que vous proposez, par exemple en trouvant une personne fiable qui accepte de se porter garant. Dans certains cas, le recours à un courtier peut être intéressant.
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