Comment bénéficier de l’aide à la mobilité ?

Accepter de se rendre à un entretien d’embauche éloigné de son lieu de résidence, participer à une action de formation à plusieurs dizaines de kilomètres, partir travailler loin de chez soi, poursuite ses études dans une autre région ou à l’étranger, etc. La mobilité est souvent nécessaire mais elle a un coût. Pour éviter que celui-ci soit un frein pour les demandeurs d’emploi, mais également pour les étudiants, une aide à la mobilité peut être accordée. On fait le point.

Aide à la mobilité Pôle Emploi : qu’est-ce que c’est ?

L’aide à la mobilité Pôle Emploi correspond à une prise en charge des dépenses engagées par un demandeur d’emploi pour reprendre un emploi, participer à une formation, ou se rendre à un entretien d’embauche sur un lieu éloigné de sa résidence habituelle.

Frais de transport, d’hébergement, de repas, … la mobilité génère des dépenses qui n’auraient pas lieu si le demandeur d’emploi n’acceptait pas la mobilité. Cependant, cette mobilité est souvent la clé du retour à l’emploi et c’est pour ne pas la freiner que ces aides publiques sont attribuées.

Plafonnées à 5 000 euros par an et par personne, elles sont un véritable tremplin vers l’emploi. Près de 130 000 demandeurs d’emploi les sollicitent chaque année.

Quelles sont les dépenses remboursées par Pôle Emploi ?

Dans la limite du plafond mentionné ci-dessus, les dépenses de mobilité pouvant être remboursées sont notamment :

  • Les frais de transport aller-retour (bons de transports, indemnisation jusqu’à 0,20 euros par kilomètre parcouru lorsque le demandeur d’emploi utilise son véhicule personnel).
  • Les frais d’hébergement (jusqu’à 30 euros par nuitée)
  • Les frais de repas (jusqu’à 6 euros par jour).

Ces financements seront accordés sous réserve de présentation à Pôle Emploi des justificatifs correspondants (facture, tickets de caisse, etc.).

Qui peut en bénéficier ?

L’objectif de l’aide à la mobilité est de soutenir financièrement les demandeurs d’emploi dont les revenus sont modestes en les encourageant à envisager une mobilité pour retrouver un emploi.

Conditions relatives au demandeur de l’aide

Elle sera attribuée si le demandeur relève d’une des catégories suivantes :

  • Il est inscrit comme demandeur d’emploi mais ne perçoit pas d’allocation chômage
  • Il perçoit une allocation chômage inférieure ou égale à 28,86 € par jour
  • Il s’apprête à reprendre une activité ou est titulaire d’un emploi d’avenir
  • Il a le statut de salarié mais veut créer ou reprendre une entreprise.

Conditions relatives au contexte de la mobilité

Les situations de mobilité visées par l’aide sont :

  • La participation à un entretien d’embauche
  • La participation à une action de formation
  • La participation à un concours

Les destinations concernées doivent se situer à au moins 60 kilomètres aller-retour ou à 2 heures de trajet du lieu de résidence du demandeur d’emploi.

Bénéficier de l’aide à la mobilité Pôle Emploi : comment ça marche ?

L’aide à la mobilité n’est pas attribuée de façon automatique. Pour en bénéficier, le demandeur d’emploi doit effectuer des formalités spécifiques auprès de Pôle Emploi.

Un formulaire dédié doit être complété. Il est accessible en ligne, via l’espace personnel du demandeur d’emploi ou peut être retiré directement auprès d’une antenne locale de Pôle Emploi.

Attention ! Des délais sont à respecter quant au dépôt de la demande d’aide à la mobilité. Ainsi par exemple, lorsqu’elle est demandée suite à un entretien d’embauche, elle doit être déposée sous 7 jours après ce dernier.

Pour en savoir plus : pole-emploi.fr

Et pour les étudiants ?

Les étudiants sont également concernés par la mobilité. La poursuite d’études ne s’effectue pas toujours sur le lieu de résidence, des déménagements sont à prévoir, et obligent parfois à quitter le domicile familial, ce qui génère des frais.

Au-delà des aides au logement qui peuvent être mobilisées via la CAF notamment (APL, etc.), des aides à la mobilité peuvent être accordées à certains étudiants contraints de changer d’académie pour continuer leur cursus. C’est notamment le cas pour les inscriptions en master, pour lesquelles le Ministère de l’enseignement accorde une aide allant jusqu’à 1 000 euros lorsque l’étudiant poursuit sa formation dans une autre région académique.

Pour en savoir plus : messervices.etudiant.gouv.fr

Lorsque la mobilité est envisagée à l’échelle internationale, dans le cadre d’un échange ou d’un stage relevant d’un cursus d’études, des aides complémentaires sont également envisageables. Elles visent les mobilités d’une durée comprise entre 2 et 9 mois et prennent la forme de versement mensuels tournant autour de 400 euros. Des bourses comme la bourse Erasmus Plus sont également là pour faciliter la poursuite d’études à l’étranger.

Pour en savoir plus : enseignementsup-recherche.gouv.fr

A savoir : pour obtenir les informations ciblées par rapport à sa situation universitaire et personnelle, les étudiants peuvent se rapprocher des antennes CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Sociales), des services en charge des partenariats internationaux de leur organisme de formation, etc.

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Auteur Hintigo

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