L’assurance auto au kilomètre est un produit destiné à toutes les personnes qui, pour diverses raisons, roulent peu et souhaitent donc réduire leur cotisation annuelle.
L’assurance auto au kilomètre : ce qu’il faut savoir
Cette assurance présente l’avantage d’être plus équitable pour les automobilistes utilisant le moins leur voiture, qui n’ont ainsi plus à payer les mêmes primes que les gros rouleurs.
Dans ce contexte, le montant des cotisations n’est plus seulement déterminé par le niveau de protection offert, mais aussi et surtout par la distance effectivement parcourue. Il existe ainsi diverses formes d’assurance au kilomètre, répondant aux besoins de chacun.
1. L’assurance auto au forfait…
Première forme d’assurance auto kilométrique, cette forme d’assurance engage l’assuré à ne pas dépasser un nombre maximal de kilomètres parcourus chaque année. Cette limite figurant noir sur blanc sur le contrat est librement fixée par l’assuré qui doit donc déterminer la distance parcourue au cours d’une année. À lui de ne pas être ni trop court, ni trop large.
Il faut donc savoir que cette forme d’assurance auto se destine essentiellement aux conducteurs qui parcourent entre 4 000 et 8 000 kilomètres. Dans certains cas, certaines compagnies augmentent cette limite à 12 000 kilomètres, mais à partir de ce niveau, il n’est plus forcément judicieux d’opter pour cette solution.
À la fin de l’année, le contrat d’assurance auto peut alors demander :
- une déclaration sur l’honneur de l’assuré quant au nombre de kilomètres parcourus
- un passage chez le garagiste pour effectuer un relevé du compteur kilométrique
2. L’assurance auto « Pay As You Drive »
Le concept du « Pay As You Drive » (littéralement “payez ce que vous conduisez”) est une formule d’assurance typiquement anglo-saxonne qui a été importée en France. Avec ce système, l’assuré ne paye que les kilomètres effectivement parcourus dans le mois par un prélèvement automatique. Ici, il n’y a plus vraiment l’obligation de respecter la limite comme l’impose le forfait.
Le nombre mensuel de kilomètres est obtenu en temps réel par l’assureur grâce à l’installation d’un petit boîtier électronique de géolocalisation dans la voiture du client, qui transmet automatiquement par GPS les données utiles relatives aux trajets empruntés et à la distance parcourue. La pose de ce boîtier chez un garagiste agréé se fait dans la grande majorité des cas aux frais de votre assureur. Toutefois, il n’est pas impossible qu’il demande à l’assuré de prendre en charge certaines dépenses.
Avantages et inconvénients de l’assurance auto au km
À condition que le conducteur ne roule pas beaucoup, l’assurance auto kilométrique peut s’avérer avantageuse. Cela intéressera donc des profils spécifiques comme :
- les ménages disposant d’un véhicule d’appoint, utilisé plutôt le week-end ou pour les vacances
- les retraités n’utilisant leur véhicule que pour quelques trajets privés de temps en temps
- les étudiants rentrant chez leurs parents chaque week-end,
- les propriétaires de plusieurs automobiles et qui ne roulent pas souvent avec certaines d’entre elles.
En revanche, sachez qu’au-delà du forfait prévu, vous aurez à payer cher vos dépassements kilométriques. En effet, cela donne lieu à une surprime non-négligeable qui est soit forfaitaire, soit adaptée au nombre de kilomètres dépassés.
De plus, l’installation du boitier peut éventuellement mettre à l’aise les personnes soucieuses de la protection de leur vie privée car celui-ci peut enregistrer des données sur les déplacements du véhicule.
Est-ce une bonne idée ?
À partir du moment où l’assuré a clairement déterminé ses besoins, cette forme d’assurance auto peut être le meilleur choix d’autant plus qu’au niveau des protections proposées, elle est similaire à une assurance auto classique sauf que le montant de la prime s’adapte aux kilomètres roulés.
En outre, beaucoup d’assurances se sont placées sur ce marché ce qui implique une concurrence accrue qui vous sera bénéfique. N’hésitez donc pas à réaliser des simulations afin de trouver la meilleure solution sur le marché et à faire des économies.
A lire aussi :