17 Août, 2016 - 15:06
L’eSport est une pratique qui prend de plus en plus d’ampleur ces dernières années au point de se transformer en phénomène mondial.
Depuis quelques années, l’eSport prend de plus en plus d’ampleur au point de se professionnaliser. De l’ESWC aux LCS, en passant par les WCS, on assiste à des compétitions de grandes envergures avec à la clé des récompenses de millions de dollars.
Qu’est-ce que l’eSport ?
Principe et Historique
L’e-sport ou sport électronique désigne la pratique de jeu vidéo dans le cadre d’une compétition. Ce sont des jeux qui opposent un ou plusieurs joueurs entre eux. L’eSport existe depuis les années 70. Mais la pratique a commencé à être plus fréquente dans les années 90 lors des LAN Party, mais toujours à petite échelle. Aujourd’hui, elle rassemble des millions de fans à travers le monde entier. Cet engouement incite de plus en plus d’investisseurs (Razer, Roccat, Asus, Acer, Benq, Steelserie, Winamax, ou encore Orange) à s’intéresser à ce milieu. Ces investissements se matérialisent par le sponsor d’évènements (tournoi d’e-sport) et de joueurs.
Comment se déroule d’ailleurs ces tournois ?
Comment se déroulent les compétitions ?
Lors de ces compétitions organisées par des associations, organisations professionnelles ou encore par les éditeurs de jeu, les gamers affrontent seuls ou en équipe.
On a par exemple le « tournoi à double élimination » qui comprend deux parties : le tournoi principal (dit tournoi des vainqueurs), et le tournoi secondaire (tournoi des perdants). À la fin de chaque tour, les vainqueurs poursuivent le tournoi principal comme lors d’une compétition à élimination directe. Les perdants, eux, s’affrontent au tournoi secondaire pour rester dans la course. Une deuxième défaite étant synonyme d’élimination définitive.
La finale opposera le vainqueur du tournoi principal à celui du tournoi secondaire. Si ce dernier remporte le premier match, une deuxième rencontre peut avoir lieu pour respecter le principe du tournoi, et éviter au participant qui a remporté tous ses matchs de chuter en une seule défaite aussi couramment appelée BO3 ou BO5.
Les manches peuvent durer de cinq minutes à plus d’une heure et requiert une grande concentration. Bien qu’il ne soit pas physique, l’eSport nécessite de grandes capacités cérébrales et intellectuelles. Tous les joueurs doivent capables d’interagir tant dans leur langue d’origine qu’en anglais, car la plupart des termes liés aux jeux sont souvent en anglais.
En plus de l’esprit d’équipe, les gamers doivent avoir de bons réflexes et faire preuve d’une grande capacité d’analyse afin de pouvoir réagir rapidement aux attaques de leurs adversaires.
C’est le cas notamment des joueurs de League of Legends ou Counter Strike. Mais le eSport se démocratise et on retrouve également par exemple des grands tournoi des jeux de football FIFA, ou PES.
Devenir joueur professionnel d’eSport
De nombreux adeptes finissent par se reconvertir en joueur professionnel, car cette pratique est devenue désormais une activité à part entière génératrice de revenus. Les joueurs professionnels peuvent toucher de 1 500 à 10 000 dollars par mois en plus des gains lors de certains tournois. La majorité des trente premiers joueurs professionnels viennent de Chine, un pays très avancé en matière de sport électronique. Mais la France compte elle aussi des joueurs de renom tels que Bertrand Grospellier dit ElkY, Bora Kim dit YellOwStaR, Marie-Laure Norindr surnommée Kayane (détient le record féminin mondial du nombre de podiums) et Bruce Grannec dit Spank (multiple champion de France et du monde)
Tout le monde peut pratiquer l’e-sport, il suffit pour cela de disposer d’un support : console de jeux, ordinateur, smartphone ou tablette. Il est également aisé d’assister en live aux compétitions, car celles-ci sont parfois organisées dans des stades. Pour ceux qui ne peuvent pas s’y rendre, il y a des retransmissions via des sites de streaming.
A lire aussi : Robert Badou Koffi Robert Badou est doctorant en Information et Communication sur les plateformes numériques à l'Université de Porto (Portugal) et titulaire d'un Master en Lettres Classiques ainsi que d'une spécialisation en Marketing Politique et Propagande Electorale de l'Université de Sao Paulo (Brésil) et d'un Master en Etudes Ibériques et Latino-américaines de l'Université Félix Houphouët Boigny (Côte d´ivoire). Robert a plus de 5 années d'expérience comme attaché politique au Brésil.