Des informations mensongères, trompeuses voire même malhonnêtes… Peut-on vraiment définir les fake news de cette manière ? Nous avons mené l’enquête.
Depuis que le Président des États-Unis Donald Trump a employé l’expression « fake news » dans ses discours, la question de la malhonnêteté des médias semble susciter un vif engouement. Des informations mensongères divulguées par certains grands journaux et chaînes de télévision tels que le New York Times, le Washington Post, CBS ou encore NBC News et élaborées sur mesure pour tromper lectorat et audience…
Où est la vérité dans tout cela ? Les journalistes français ont-il eux aussi recours à ce genre de pratiques ? On vous dit tout.
Une fake news, qu’est-ce que c’est ?
Traduite au mot-à-mot par « fausses informations », l’expression fake news a progressivement perdu son sens originel. En effet, en anglais, « fake » se rapporte à toutes les choses qui sont falsifiées, contrairement à « false » qui est la traduction littérale de ce qui est faux. Aussi, il faut comprendre que les fake news sont des informations déployées dans un ton journalistique afin de tromper la vigilance des lecteurs.
On notera que les fake news ne représentent rien de nouveau. À l’origine, les fausses informations circulaient majoritairement par e-mail et sur certains blogs d’opinion. Mais depuis l’explosion des réseaux sociaux, on assiste à une recrudescence des informations mensongères. Il faut dire que de nos jours, partout dans le monde, les fake news sont reprises dans un ton très libéré sur la scène politique.
Qui est-ce qui divulgue les fake news ?
Les faussaires d’information répondent principalement à une logique idéologique. Ce sont donc des sites web s’appuyant sur une audience partageant les mêmes opinions qui divulguent les fake news, l’objectif étant de créer des émeutes médiatiques.
De tels sites misent sur la carte de la « désinformation » pour faire croître leur trafic et ainsi toucher de juteux revenus publicitaires. Reste à savoir s’ils sont vraiment capables de peser face aux gros journaux.
Les médias s’unissent pour faire parade
Afin de lutter contre ce phénomène susceptible de fragiliser l’équilibre public, les rédactions de France et d’ailleurs ont pris les devants. Effectivement, elles se sont associées à des projets tels que CrossCheck, lequel a été mis en place par Google News Lab mais aussi First Draft.
De ce fait, une classification des fake news a vu le jour afin de détecter toute manipulation journalistique. À noter que Facebook supporte également cette action et a mis en place un système de signalement des fausses informations.
Reste que nier une fake news, c’est aussi lui donner de l’importance ou une visibilité qu’elle n’aurait pas méritée au préalable.
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