L’assurance-vie est devenue une valeur refuge au fil des années pour tous les français. Et ce, quel que soit l'âge. Mais il y a un revers de la médaille…
En définitive, rien n’interdit de
souscrire un contrat d’assurance-vie
à 20, 50 ou 80 ans. Mais l’on verra qu’il vaut mieux s’y prendre tôt.
Comment fonctionne une assurance-vie ?
Une assurance-vie permet d’épargner et de se voir verser un capital ou une rente, de son vivant… Et il existe plusieurs types de contrat selon l’option choisie, le type de supports, etc. On en distingue principalement trois :
L’assuré perçoit un capital ou une rente viagère de son vivant. Celui-ci est corrélé à certains avantages fiscaux. Ainsi, après 8 ans, les revenus sont soumis à un abattement de 4 600 euros.
- le contrat en cas de décès
Ce n’est plus le contractant qui bénéficie des revenus de l’assurance-vie mais un bénéficiaire désigné. Il peut percevoir une rente ou un capital quel que soit la date de décès réel du souscripteur ou un capital obsèques.
L’assurance réglera un capital au souscripteur à l’issue du contrat s’il est en vie. S’il décède, le bénéficiaire percevra son dû avant le terme du contrat. Mais si le souscripteur est en vie à l’échéance du contrat (date de décès), le capital ne sera restitué que s’il dispose d’une contre-assurance.
Les différents types de placement
Les contrats d’assurance-vie sont tributaires de différents supports. On en citera trois :
- En unités de compte. C’est-à-dire que l’argent est investi en actions, obligations ou parts d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Le capital est soumis aux fluctuations du marché.
- En euros. Ici les fonds sont garantis et majorés des intérêts. Il faut noter que les taux de rendements ont connu une baisse en 2014.
- Multisupport combinant euros et unités de compte. Un moyen de lisser les risques.
Une date butoire pour souscrire ?
En théorie, il n’y a pas d’âge. Un mineur peut avoir un contrat d’assurance vie s’il est représenté par ses parents. Mais en pratique, les avantages fiscaux ne sont plus les mêmes. Après 70 ans, les sommes versés sont soumises à droit de succession après un abattement de 30 500 euros. Quoi qu’il en soit, après cet âge, il faut privilégier le rendement. Et plus le contrat va durer, plus l’argent placé sera rentabilisé. Il faut compter au minimum 8 ans.
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