Le livret B peut être alimenté sans plafond de dépôt et l’argent placé reste toujours disponible, mais ce livret déjà peu rémunérateur est fiscalisé.
Le livret B est un support sur lequel il est possible de placer son argent sans qu’il ne soit bloqué. Le taux est relativement faible et ce type de placement est fiscalisé, le gain final sera donc très faible. Il s’agit plus d’un support que l’on utilise en complément d’autres livrets plus rémunérateurs que d’un outil pour faire fructifier son capital.
Les caractéristiques du Livret B
Le livret B est un livret qui est fiscalisé, les intérêts générés sur ce support sont donc soumis à l’impôt sur le revenu. Contrairement aux livrets A et de développement durable, le taux minimum du livret B n’est pas fixé par l’État mais par chaque banque, il est donc plus avantageux d’ouvrir un livret B dans certains établissements que dans d’autres. Pour en bénéficier, il n’est pas nécessaire d’avoir déjà un compte courant dans la banque que vous avez choisie. Ce type de placement est accessible à tous les particuliers ainsi qu’aux personnes morales sans but lucratif.
Pour ouvrir le livret, il suffit de verser 10 € qui seront crédités sur ce nouveau support. Il est ensuite possible d’effectuer des versements et des retraits comme on le souhaite ou de programmer des versements automatiques, par exemple chaque mois, afin d’alimenter ce support. Dans la plupart des banques il est nécessaire de se rendre en agence pour l’ouvrir, certaines banques proposent néanmoins son ouverture en ligne comme c’est le cas pour la Caisse d’Épargne.
Avantages et limites du livret B : quel est son taux ?
Le principal avantage du livret B reste sa souplesse : les versements et les retraits sont libres et le capital est disponible à tout instant. Vous pouvez donc retirer l’argent quand bon vous semble, sans avoir à justifier quoi que ce soit, il ne sera jamais bloqué. C’est donc un excellent support pour placer un excédent de liquidité.
Notons tout de même que le taux d’intérêt est très faible sur le livret B. En 2018, il varie généralement entre 0,10 et 0.20 % dans la majorité des établissements bancaires. Un taux très bas si l’on compare même au taux déjà bas du livret A (0,75 % en 2018). Et n’oublions pas que le livret B est fiscalisé, c’est-à-dire que les gains réalisés sur le livret devront être reportés sur la déclaration d’impôt sur le revenu.
Dans quels cas a-t-on intérêt à opter pour ce type de livret ? Quel est son plafond ?
Lorsque les autres types de livrets ont déjà atteint leur plafond
Il s’agit clairement d’un support de placement de secours, que l’on n’utilise que lorsque les supports les plus avantageux ont déjà été exploités au maximum de leur capacité. Le taux étant très bas, il sera plus intéressant de remplir dans un premier temps son livret A (le plafond des dépôts est fixé à 22 950 €) et son LDD, livret de développement durable (le plafond des dépôts est fixé à 12 000 €). Le livret B ne concerne donc que les personnes qui ont plus de 25 000 € à placer. Sans compter que nous ne parlons ici que des supports sans risque et liquides, ce qui exclut l’assurance vie, le PEL et les placements en bourse.
Pour placer une somme d’argent en attendant une échéance
Lorsque l’on reçoit une somme d’argent importante que l’on doit rapidement réinjecter dans un projet, le recours au livret B peut être intéressant. Il permet de réduire l’impact de l’inflation sur le capital disponible. C’est notamment le cas lorsque l’on vend un bien immobilier pour en racheter un rapidement. Le livret B n’ayant pas de plafond, c’est un bon support pour déposer son argent “en attendant”.
En effet, si le premier versement lorsque l’on ouvre un Livret B doit être de 10 euros minimum, les versements suivants sont libres, que ce soit en terme de montant ou de périodicité. L’argent peut être déposé par chèque, virement, ou en espèces, il n’y a pas de plafond à respecter.
En ce qui concerne les retraits, ils sont également libres et illimités, à condition que vous laissiez en permanence une somme de 10 euros.
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