Le livret A est certes peu rémunérateur mais une très grande majorité de Français en ont un. Il est possible d’ouvrir un livret A par personne, pas plus. Si ce placement est peu rémunérateur, c’est l’alternative la plus populaire pour protéger l’épargne de l’inflation tout en gardant un capital rapidement disponible en cas de besoin.
Quelles sont les conditions d’ouverture ?
Depuis le 1er janvier 2009, toutes les banques permettent d’ouvrir un Livret A. Toute personne, qu’elle soit majeure ou mineure est en droit d’être titulaire d’un Livret A. Il n’est en revanche pas possible d’en avoir plus d’un, même si c’est dans des banques différentes. Vous pouvez néanmoins posséder d’autres comptes sur livret, comme par exemple un livret de développement durable (LDD), un livret jeune ou encore un livret d’épargne populaire (LEP).
L’ouverture, la clôture, les versements et les retraits du Livret A sont gratuits.
Les dépôts et les retraits sont libres, mais le montant minimal pour des opérations en espèces est fixé à 10 euros, sauf à la Banque Postale où il est de 1,5 €.
Les documents à fournir pour ouvrir un livret A
C’est très simple, il vous suffit de vous rendre à la banque et de fournir les justificatifs suivants :
Ouvrir un livret A en ligne, c’est rapide et facile !
Cette procédure peut être choisie auprès des banques en ligne, mais également chez la plupart des banques classiques. Vous n’avez désormais plus à vous déplacer pour ouvrir un livret A, tous les documents nécessaires à la réaction du livret peuvent être envoyés en ligne. Les documents à signer peuvent être retournés par voie postale ou scannés et renvoyés par courrier électronique.
Est-ce un placement avantageux ?
Son taux est fixé par l’État et peut être révisé chaque année. Actuellement, la rémunération offerte est de 0,75 % du capital placé, net d’impôts.
Il est possible de déposer jusqu’à 22 950 € sur son livret A, mais si les intérêts amènent le livret à dépasser ce plafond, ils seront tout de même capitalisés sur le livret, il sera seulement impossible d’effectuer de nouveau versement.
Ce n’est clairement pas un placement attractif pour faire fructifier son épargne, mais il s’agit de l’un des rares placements sur lesquels on perçoit des intérêts permettant à peu près de couvrir l’inflation tout en bénéficiant d’une liquidité totale (pas de frais ni de pénalités en cas de retrait, pas de durée de détention minimum pour pouvoir retirer). Il s’agit donc d’un bon support pour se constituer une épargne de précaution.
Pour en savoir plus : Livret A : plafonds, taux d’intérêt, fiscalité
Constituer un capital destiné à son enfant
Le premier compte bancaire que possèdent les enfants est souvent un livret A ! En effet, ils ne peuvent pas posséder de compte chèque, les parents en ouvrent souvent un à la naissance.
Certains l’approvisionnent au fil des mois ou à l’occasion des anniversaires, ce qui permet de constituer une petite réserve d’argent au fil du temps, sans obligation d’approvisionnement à des dates régulières.
Peut-on ouvrir un livret A sans compte courant ?
Légalement, rien ne vous oblige à avoir un compte courant d’ouvert dans votre banque si vous souhaitez ouvrir un livret A. Théoriquement, il est possible de se contenter d’un livret. Cependant, de nombreuses banques imposent l’ouverture d’un compte courant pour toute ouverture de livret A. Il s’agit d’une pratique commerciale qui n’a rien d’illégal, mais qui ne repose sur aucun fondement juridique.
En pratique, la banque considère que la plupart des transactions habituelles s’effectuent sur un compte courant (retrait, paiements, virements, etc.). Hors, le livret A n’est pas un compte de paiement, c’est un livret d’épargne. Il ne sera donc pas très pratique d’effectuer les transactions quotidiennes si l’on ne dispose que d’un livret A. Quant à posséder un compte courant dans une autre banque, celle chez qui vous ouvrez le livret A vous demandera certainement pourquoi ne pas rapatrier tous vos comptes au même endroit. Très souvent, les banques ne souhaitent pas ouvrir un seul livret : elles veulent également que le client souscrive à des produits bancaires qui rapportent un peu d’argent comme une carte bancaire par exemple.
A lire aussi :