Fiscalité de la résidence secondaire : à quelles charges s’attendre ?

Connaître et anticiper la fiscalité de sa résidence secondaire pour mieux gérer son budget

Résidence secondaire et fiscalité ne font pas bon ménage. Nombreux sont les propriétaires d’une maison de vacances qui s’étonnent en recevant leur avis d’imposition.

Quelles charges faut-il provisionner pour 2017 ? Tour d’horizon de l’impact fiscal de la résidence secondaire.

Fiscalité de la résidence secondaire : de quoi parle-t-on ?

Qu’est-ce qu’une résidence secondaire ?

Légalement, on entend par résidence secondaire le logement qui est occupé moins de 8 mois par an, par opposition à la résidence principale qui, elle, est occupée au moins 8 mois.

En cas de doute sur le statut d’un logement, l’administration fiscale peut demander au ménage imposable de lui apporter des preuves justifiant qu’un logement est une résidence principale ou secondaire (factures, activation de ligne téléphonique, etc).

Comment se décline la fiscalité attachée au logement ?

La fiscalité liée à la propriété d’un bien immobilier, en qualité de résidence principale ou secondaire, renvoie :

Impact fiscal de la résidence secondaire

Une imposition doublée

Le fait d’avoir une résidence secondaire double les charges fiscales déjà payées par les propriétaires. En effet, les différentes taxes précitées sont dues même si le logement n’est occupé qu’une partie de l’année.

A savoir : la redevance audiovisuelle ne concerne que les résidences principales, il ne sera donc pas nécessaire de la régler une seconde fois pour son deuxième logement.

Des avantages fiscaux limités à la résidence principale

Aux charges attachées à la résidence secondaire, s’ajoute une imposition indirecte renvoyant à tous les avantages auxquels les propriétaires n’auront pas droit pour leur résidence secondaire.

En effet, les crédits d’impôts, aides qui peuvent être accordées pour réaliser des travaux dans le logement, ou abattements (exemple : abattement de la taxe d’habitation pour charges de famille) ne concernent que la résidence principale.

Enfin, la réduction sur les droits de succession qui est octroyée pour la résidence principale n’est pas étendue à la résidence principale.

Exemple :
pour les personnes soumises à l’ISF, une décote de 20 % est appliquée pour la résidence principale lorsque l’on évalue la valeur du patrimoine du ménage. La résidence secondaire ne peut pas bénéficier de cet avantage et sa valeur entrera entièrement dans l’évaluation du patrimoine.

Imposition de la plus-value en cas de revente de la résidence secondaire

Si une plus-value est réalisée (différence entre le prix d’achat et le prix de vente du logement), une première imposition s’applique comme dans le cas des résidences principales, avec un taux dégressif en fonction de la durée de détention du bien.

À ces taxes, il faudra encore ajouter les prélèvements sociaux qui s’élèvent à 15,5 % du montant de la plus-value.

Louer sa résidence secondaire

Louer sa résidence secondaire pour limiter l’impact fiscal qu’elle représente peut-être une option intéressante.

Cependant, les revenus locatifs générés par cette mise à disposition du logement n’en seront pas moins des revenus à déclarer (dans la catégorie micro-BIC).

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Auteur Hintigo

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