11 Nov, 2016 - 09:56
Qu'est-ce qu'un workaholic ? À quoi le reconnaît-on ? Peut-il sortir de cette situation, en somme guérir ?
Le terme de workaholic peut faire sourire cependant il s’agit bien d’une maladie, une addiction au travail. Quels en sont les symptômes, et comment se soigner ?
Workaholic : les accros du travail
Pour faire très simple, un Workaholic est un accro du travail. Cette addiction, qui n’est pas nouvelle, peut avoir des conséquences dramatiques, d’où la nécessité de la soigner. Mais avant cela, comment reconnaît-un un workaholic ?
Les caractéristiques
Le site Pour la Science résume parfaitement les caractéristiques d’un workaholic : Il y a la notion de temps comme le workaholic s’investit dans son travail au-delà de ce qui lui est demandé. Il se surinvestit. Le workaholic est donc celui qui fera des heures supplémentaires, celui qui vérifiera ses e-mails professionnels lorsqu’il ne travaille pas, celui qui ne peut pas ou ne veut pas déléguer, celui pour qui le travail passe avant le reste… Les cas de figure sont nombreux car selon notre personnalité, le workaholisme comme on l’appelle communément, se manifeste différemment. La deuxième caractéristique est la notion d’estime de soi. En effet, chez le workaholic, l’estime de soi et le travail sont étroitement liés. Il y a sans cesse ce besoin de prouver aux autres ou à soi-même que l’on peut réussir. Au delà de la réussite, il peut également y avoir des problèmes d’insécurité, une fuite des responsabilités ou d’autre chose dans le travail.
Les conséquences
Les conséquences de l’addiction au travail sont évidentes : la personne concernée néglige sa vie affective, ou encore le reste, au profit de son travail. Alors on s’interroge : réussir mais à quel prix ? Le burn-out ou syndrome d’épuisement professionnel n’est jamais bien loin. Et s’en remettre demande du temps, la meilleure solution étant encore donc de l’éviter. Au Japon, il existe un terme, karoshi, pour désigner une mort par excès de travail. Cependant, des campagnes d’informations et de prévention sont de plus en plus courantes, en France comme ailleurs, afin de prévenir ce nouveau mal du siècle. Mais si vous êtes déjà atteint, sachez qu’être workaholic se soigne.
Comment s’en sortir ?
Si vous avez des doutes quant aux relations que vous entretenez avec votre travail, vous pouvez faire un test. Parlez-en à votre médecin ou à la médecine du travail. Aujourd’hui, les différents acteurs de la société essaient de mettre en place des mesures qui permettraient de limiter les causes de l’addiction au travail :
- Campagnes sur le bien-être au travail (pauses régulières, sport, bureaux plus conviviaux, etc;)
- développement du télétravail
De leur côté les travailleurs peuvent commencer par :
- Redéfinir leurs priorités.
Oui, il faut réussir mais à n’importe quel prix. Il faut se rappeler qu’il y a une vie après le boulot, et donc apprendre à ne pas rentrer à la maison avec son travail.
Vous aimez votre travail, c’est bien, mais organisez votre temps afin de déterminer les moments où il faudra travailler, et les momens où il faudra se reposer, accorder du temps à ses proches, etc. Faites un planning, si cela est nécessaire et respectez-le !
Les mauvaises habitudes ne sont pas faciles à perdre donc faites un travail sur un mois, puis deux. Mesurez-vous et prenez le temps de vous féliciter !
- Contacter les workaholics anonymes
Et oui, de plus en plus de groupes de soutien existent donc n’hésitez pas à les contacter, cela peut aider.
- Parlez-en à votre médecin
Sachez qu’il saura vous écouter et vous orienter.
A lire aussi : Ida Macondo Originaire de Paris, Ida est une passionnée d'écriture et de voyages qui ne se déplace jamais sans son carnet de notes ni son appareil photo. Ida réside aujourd'hui en Suisse.