Le chèque certifié est utilisé le plus souvent lorsqu’un particulier achète un objet à un autre particulier. Avec ce type de chèque particulier, le vendeur du bien a la garantie de ne pas recevoir de chèque en bois. La banque de l’acheteur certifie que le compte est bien approvisionné et que le chèque ne sera pas rejeté.
Le fonctionnement du chèque certifié
La différence entre un chèque bancaire ordinaire et un chèque certifié
Lorsque l’on émet un chèque classique (qui n’est ni un chèque de banque ni un chèque certifié), le créancier peut avoir une mauvaise surprise si le compte du débiteur n’est pas suffisamment approvisionné. Pour éviter ce genre de désagrément, le recours au chèque certifié peut être une bonne option. Dans ce cas, la banque appose une mention sur le chèque qui prouve que pendant 8 jours à compter de la date d’émission l’argent est disponible sur le compte chèque de la personne qui l’a émis. Ainsi, le chèque ne peut être rejeté s’il est déposé dans le délai imparti.
Pour sécuriser le paiement, la banque va alors bloquer une provision sur le compte de la personne qui a fait le chèque, pour une somme correspondant au montant du chèque certifié.
Demander un chèque certifié à la banque
Pour obtenir un chèque certifié, il faut se rendre auprès de sa banque avec son chéquier. Le banquier va certifier un chèque ordinaire, il s’agit simplement d’apposer sur ce chèque classique une mention certifiant que le compte est suffisamment approvisionné pour que le montant du chèque puisse être débité sans problème.
Attention : cette garantie n’est pas valable indéfiniment ! La provision correspondant au montant du chèque sera bloquée 8 jours sur le compte, ce qui laisse au bénéficiaire 8 jours pour l’encaisser. Au-delà, il n’est plus assuré de l’approvisionnement du compte bancaire.
Les mentions obligatoires pour un chèque certifié valide
Les mentions qui doivent apparaître sur le chèque certifié sont les suivantes :
- Le banquier doit spécifier que la provision est effectivement bloquée sur le compte de l’émetteur du chèque.
- La période sur laquelle cette somme sera bloquée doit également apparaître.
- La date à laquelle le chèque a été présenté à la banque pour être certifié doit être mentionnée.
- Un employé de la banque de l’émetteur du chèque doit l’avoir signé afin d’acter l’engagement de l’établissement.
Chèque certifié et chèque de banque, quelles différences ?
Le chèque de banque est plus fréquemment utilisé que le chèque certifié car il offre une garantie supplémentaire : il s’agit d’un chèque directement émis par la banque et non par un particulier, ce qui permet de l’encaisser en toute sécurité sans aucune limite de temps.
Le chèque certifié offre une garantie pour une durée déterminée de 8 jours seulement, mais il a l’avantage d’être totalement gratuit dans certains établissements ou en tout cas moins cher que le chèque de banque. Si le bénéficiaire l’encaisse assez rapidement, il offre donc une excellente alternative au chèque de banque, tout aussi efficace et moins coûteux.
Voir aussi Le chèque de banque, un moyen de paiement fiable et gratuit
Quels sont les autres types de chèque qui peuvent être utilisés ?
La seule vraie alternative au chèque certifié est le chèque de banque. Pour une garantie équivalente et un coût encore moindre, le plus simple serait de demander un virement bancaire qui est instantané et gratuit.
Le chèque barré est un chèque classique, le plus utilisé. Le bénéficiaire n’a pas la garantie que le compte soit approvisionné.
Le chèque visé est un chèque ordinaire signé par un employé de la banque. Il certifie qu’à un instant T, le solde du compte est suffisant mais cette garantie ne perdure pas dans le temps.
Quels moyens de paiement peuvent remplacer le chèque certifié ?
La problématique ici est pour le bénéficiaire du chèque d’être payé à coup sûr. Le problème, c’est qu’il n’est pas toujours possible de demander un chèque certifié. Dans ce cas il faudra trouver des alternatives pour rassurer la personne qui doit être payée.
Pour les petites sommes (théoriquement jusqu’à 10 000 € mais la plupart des vendeurs fixent des seuils beaucoup plus bas), il est possible d’effectuer des paiements en espèce. Pour le vendeur, c’est l’assurance de recevoir effectivement l’argent demandé, avec ensuite la contrainte de le déposer dans sa banque.
Le virement est aussi une bonne alternative au chèque certifié : une fois l’argent sur le compte du vendeur, celui-ci est assuré que la transaction a pu se dérouler sans problème. Pensez, si le montant est important, à vérifier que le montant de vos virements n’est pas plafonné et dans le cas contraire à demander un déblocage à votre banquier.
Si l’on passe par un système de paiement réglementé dans le cadre d’une vente de particulier à particulier, un système intéressant est parfois proposé : l’acheteur paie, le site conserve l’argent et ne le verse au vendeur qu’une fois que le produit ou le service a été correctement réceptionné.