12 Jan, 2017 - 15:57
Des études montrent que la génération Y serait malheureuse au travail. Pourquoi ? On vous en donne quelques raisons.
La génération Y, appelée aussi « Les millenials » seraient des personnes éternellement insatisfaites et égocentriques qui ont particulièrement du mal à se sentir bien au travail. Et si dans la réalité cette génération avait de vraies raisons de ressentir un mal-être au travail. Explications.
Qu’est-ce que la génération Y ?
La génération Y regroupe des personnes nées approximativement entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990. Pourquoi ce nom ? L’origine de ce nom a plusieurs attributions : pour certains, il vient du « Y » que trace le fil de leur baladeur sur leur torse. Pour d’autres, ce nom vient de la génération précédente, nommée génération X. Enfin, il pourrait venir de la phonétique anglaise de la lettre « Y » (prononcé /waɪ/) et signifiant « pourquoi ».
Pourquoi est-elle tout particulièrement malheureuse au travail ?
Le contexte familial
Les enfants nés entre le début des années 1980 au milieu des années 1990 se sont souvent entendu dire par leurs parents qu’ils sont arrivés à une époque où ils peuvent tout avoir dans la vie. « Travaille bien à l’école et tu auras tout ce que tu voudras ».
Cependant au moment d’arriver sur le marché du travail, ces enfants à qui on a promis qu’ils pourraient tout avoir à condition de le désirer très fort et d’y mettre un peu du sien lors des études, déchantent lorsqu’ils réalisent qu’ils ne sont que de simples individus parmi tant d’autres, pas si « spéciaux » que ça. De plus, ce marché fait face à une situation de crise et avoir un job satisfaisant à tous les niveaux est loin d’être simple.
La faute des entreprises
À partir du moment où ils ont la chance d’obtenir un poste dans une entreprise, ils réalisent souvent, là encore, qu’ils ne sont pas considérés en tant qu’individu à part entière, mais comme membre d’une équipe. Et c’est là que ça se complique.
Les personnes apprécient en effet d’avoir un minimum de reconnaissance à un niveau personnel, mais ça, c’est loin d’être le point fort des managers.
Simon Sinek, coach et conférencier et auteur de « The Millenials question », explique d’ailleurs que c’est aux managers d’aider les salariés à reprendre confiance en eux et de leur apprendre à être patient.
L’addiction aux réseaux sociaux
Cette génération n’a pas échappé à l’essor d’internet et qui plus est, à celui des réseaux sociaux. C’est une génération indéniablement connectée.
Elle peut donc facilement devenir dépendante des notifications, des SMS, ce qui, à terme, peut conduire à un repli sur soi, coupe du monde, plonge dans un monde virtuel, et peut avoir des conséquences sur sa vie sociale et professionnelle.
Sans oublier que sur les réseaux sociaux, chacun est tenté d’afficher le meilleur de soi (photos de vacances à l’autre bout du monde, moment insolite entre amis…). On peut vite se sentir dévalorisé par rapport aux autres et derrière les sourires affichés sur Facebook ou Instagram, il peut y avoir dans la réalité des gens qui souffrent.
Sachons prendre le temps de leur parler et de les écouter ! A lire aussi : Tanguy Revault Après des études en langues, un BTS Tourisme-Loisirs et de nombreuses années dans le secteur du social, Tanguy revient à sa passion pour les mots et exerce aujourd’hui les métiers de rédacteur web/Community Manager et traducteur