Votre voiture doit passer le contrôle technique et il se peut que ce soit la première fois pour vous. Il est possible que vous redoutiez cette étape, mais n’ayez crainte, nous allons tout vous expliquer à ce sujet. Sachez cependant que dès mai 2018, le contrôle technique deviendra plus sévère : sous les directives de l’Union Européenne, de nouvelles règles seront imposées, ce qui signifie que le nouveau contrôle technique sera plus cher que celui actuel. Aussi, si vous le pouvez, nous vous recommandons vivement de passer le contrôle technique avant la date fatidique.
À quoi sert le contrôle technique ?
Beaucoup vous diront que le contrôle technique ne sert qu’à soustraire de l’argent aux automobilistes mais, ne vous y trompez pas, l’objectif du contrôle technique est autre. En effet, il a pour but de certifier que l’automobiliste circule dans un véhicule sans dangers, ni pour lui, ni pour les autres. Il s’agit, ni plus ni moins, d’une mesure de sécurité pour soi et pour autrui. Aussi, contrôle technique et réglementation vont-ils de pair !
Que dit la législation ?
Le contrôle doit être réalisé avant la quatrième année du véhicule par un organisme ou un centre de contrôle agréé par l’État. Tout contrôle technique a une date limite, un délai que l’automobiliste se doit de respecter. Théoriquement, le renouvellement du contrôle technique se fait conformément aux conditions suivantes :
- Tous les deux ans : pour les véhicules particuliers (peu importe le modèle ou le type de motorisation), les camionnettes, et les camping-cars n’excédant pas 3,5 tonnes en charge ;
- Chaque année : pour les véhicules utilitaires qui subissent en plus du contrôle technique périodique, un contrôle anti-pollution (de même que les camping-cars qui subissent ce dernier contrôle seulement chaque 2 ans).
Le saviez-vous ?
Pour un achat de véhicule d’occasion, il faut impérativement s’assurer que le contrôle technique ait été réalisé ou soit daté de 6 mois avant la date de vente, pas plus. Dans le cas contraire, cela pourrait entraver le renouvellement de la carte-grise par le nouvel acheteur. Idem en cas de cession gratuite ou de don du véhicule.
Quelles conséquences en cas de défaut ?
Contrôle technique gratuit ou payant, ce dernier reste quoi qu’il arrive à l’initiative du propriétaire du véhicule. La visite ou contrôle technique a pour objectif de prévenir tout dysfonctionnement technique ou mécanique mais également de mesurer les émissions de gaz polluants, tout ceci dans le but d’assainir la circulation routière et par la même occasion, l’environnement. On notera également que contrôle technique et vente de voiture sont liés : le premier est obligatoire en cas de cession d’un véhicule à un autre automobiliste.
Après réalisation du contrôle, si celui-ci est favorable, un timbre est apposé sur votre certificat d’immatriculation avec la date de la visite et une vignette est collée sur votre pare-brise. Si par contre vous échouez, une contre-visite vous sera exigée.
Dans ce cas, vous devrez obligatoirement effectuer les réparations nécessaires puis repasser la visite (une contre-visite dans ce cas) afin de faire valider les réparations opérées. En cas de contrôle technique expiré ou non-effectué, vous vous exposez à une contravention ou au retrait de votre certificat d’immatriculation si vous vous faites prendre par la police.
Pour conserver toutes vos chances de réussite à un contrôle technique, il est recommandé de consulter un professionnel (entretien et réparation automobile) avant de vous rendre à la visite.
Qui du contrôle technique pour les voitures de plus de 4 ans ?
Le contrôle technique est une formalité obligatoire depuis 1992 pour les véhicules de moins de 3,5 tonnes. Il doit être effectué dans les 6 mois précédant le quatrième anniversaire de la date de première mise en circulation de votre véhicule. Par la suite, le contrôle technique sera renouvelé tous les deux ans.
Comment se déroule la contre-visite ?
Les anomalies relevées par le contrôleur devant faire l’objet d’une contre-visite sont inscrites sur le procès-verbal et le propriétaire du véhicule aura alors deux mois pour effectuer les réparations. Et, une fois les corrections apportées, le conducteur devra à nouveau prendre contact avec le centre de contrôle technique afin de passer la contre-visite et justifier que les réparations ont effectivement été réalisées. Un nouveau procès-verbal sera alors dressé, favorable ou non en fonction de la correction des défauts constatés.
Le point sur la nouvelle réglementation à partir de 2018
Parce que la Commission Européenne estime qu’il existe un lien de cause à effet par rapport au nombre d’accidents mortels sur la route, le contrôle technique va bientôt changer de visage. Dès mai 2018, il sera plus strict. En effet, jusqu’à maintenant, seulement 123 points de contrôle sont examinés durant la visite. Bientôt, le nombre de points de contrôle faisait l’objet d’une vérification passera à 132. Qui plus est, le nombre de défauts, que l’on appellera dorénavant « défaillances », sera lui aussi plus haut : il passera de 453 à 606.
Mais le changement majeur du nouveau contrôle technique, c’est l’obligation de réparer dans les deux mois qui suivent une défaillance jugée comme importante. Cette obligation de correction s’apparente au contrôle de contre-visite que nous connaissons.
Quelles sont les défaillances mineures ?
On dénombre 139 défaillances mineures. Ces dernières rassemblent tous les défauts nécessitant une réparation, sans qu’aucune contre-visite ne soit requise. Parmi les défaillances mineures, on a par exemple une légère fuite du moteur ou encore un jeu moindre sur la colonne de direction.
Quelles sont les défaillances majeures ?
On dénombre 340 défaillances majeures. Elles rassemblent tous les défauts qui nécessitent une contre-visite obligatoire, laquelle doit être effectuée dans un délai de deux mois. Parmi les défaillances majeures, on trouve le non-fonctionnement des feux de croisement ou la détérioration d’un flexible de frein.
Quelles sont les défaillances critiques ?
L’autre nouveauté du contrôle technique liée à la réglementation 2018, c’est la présence de défaillances jugées critiques. Il en existe 127. Lorsqu’il y a défaillance critique, l’automobiliste est tenu d’effectuer les réparations dans la journée ! Le non-fonctionnement des feux de stop, l’absence de liquide de frein ou une mauvaise direction sont considérés comme des défaillances critiques.
Ci-dessous, vous trouvez l’ensemble des points faisant l’objet d’un contrôle :
- Identification de la voiture (immatriculation, relevé kilométrique, etc.)
- Éclairage et signalisation (feux de croisement/route, etc.)
- Visibilité (pare-brise, rétroviseurs, etc.)
- Carrosserie (châssis, portes, capot, etc.)
- Pollution et bruit (taux de CO2, bruit moteur, etc.)
- Équipement (sièges, ceintures, klaxon, batterie, etc.)
- Mécanique (transmission, échappement, etc.)
- Liaison au sol (trains roulants, amortisseurs, etc.)
- Freinage (mesures diverses, plaquettes, tambours, etc.)
- Direction (volant, rotules, etc.)
Une fois que le contrôleur aura vérifié l’état de votre voiture, il vous donnera une attestation qui démontrera que votre véhicule a passé ou échoué le contrôle technique. Si vous l’avez passé avec succès, vous devrez coller la vignette sur votre carte grise. Dans le cas inverse, vous devrez passer une contre-visite une fois que vous aurez résolu les différents problèmes signalés lors du contrôle. Vous cherchez un contrôle technique pas cher ? Nous vous recommandons de faire des demandes de devis pour tout savoir sur le contrôle technique et son prix.
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