Sujet tabou, le burnout maternel ou syndrome d’épuisement maternel, est une fatigue physique et psychique. Il existe des outils simples pour l’éviter.
Le burnout maternel reste encore un sujet tabou, mais qui touche de plus en plus de femmes. Quelles sont les solutions pour l’éviter
Principale solution au burnout maternel : abandonner l’idée d’être une mère parfaite
C’est bien connu, toutes les mamans souhaitent le mieux pour leur enfant. Elles font beaucoup d’effort pour atteindre leur idéal de mère qu’elles ne cessent de fantasmer. La société et les normes sociales poussent les femmes à vouloir être parfaites, d’autant plus qu’elles travaillent le plus souvent.
Pour éviter la situation très douloureuse du burnout maternel, les mamans doivent abandonner l’idée d’être une mère parfaite et accepter d’appeler à l’aide sa famille, ses amis ou un(e) thérapeute. Travailler sur soit dès la grossesse, permet de se rendre compte qu’être mère est une aventure difficile, même si elle apporte bien sûr beaucoup de bonheur.
Aide précieuse, une psychothérapie peut être le bon moment de faire un point sur votre propre enfance, afin d’en déceler les traumatismes et les manques, ce qui vous évitera leur reproduction une fois votre enfant mis au monde.
Le burnout maternel arrivant à n’importe quel moment de la vie de maman, la psychothérapie peut également vous aider à contourner les pièges durant l’enfance ou l’adolescence de votre enfant.
Une organisation sans faille pour l’éviter
Le burnout maternel suite à l’accouchement peut être évité dès votre grossesse. Le désenchantement est souvent important avec les nuits trop courtes, les frayeurs de jeunes parents et les difficultés d’organisation.
Si vous travaillez, vous serez tout d’abord en congé maternité. Votre employeur aura alors une interdiction absolue de vous licencier. Le congé postnatal est de 6 à 24 semaines selon votre situation.
Pas de panique : il est simple de planifier les premières semaines du bébé, en s’assurant de ne pas être tout le temps seule une fois le papa reparti au travail. Belle-maman et votre propre mère peuvent s’engager à prendre le relais à vos côtés, pour que les premiers mois vous soient facilités. Il est aussi important d’impliquer le papa dès les premiers jours, afin qu’il garde l’habitude d’aider sa campagne.
Une fois que votre enfant sera un peu plus grand, vous et/ou votre conjoint aurez la possibilité d’opter pour un congé parental à temps plein ou temps partiel. Vous devez choisir entre l’arrêt complet de votre activité, ou la reprise à temps partiel. Le congé parental d’éducation dure de 6 mois à 24 mois selon les cas.
Durant l’enfance de vos enfants, vous pouvez également demander à votre employeur de travailler à temps partiel, sans garantie d’obtention.
Gare aux idées préconçues : l’équation travail et vie de famille n’est pas forcément synonyme d’épanouissement. Vous pouvez ressentir pendant quelques temps, le besoin d’être totalement disponible pour votre vie de famille. Le choix d’être mère au foyer prend alors tout son sens. Vous pourrez toujours reprendre le travail une fois vos enfants plus grands.
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