07 Sep, 2016 - 13:50
Après l’accouchement, certaines femmes peuvent être frappées par la dépression post-partum, un phénomène encore mal connu.
L’accouchement n’est pas toujours le début d’une vie idyllique avec bébé. Parfois, malgré le bonheur que procure l’arrivée d’un nouveau membre de la famille, la dépression post-partum, ou dépression périnatale vient assombrir le quotidien de la jeune maman.
Parfois mal compris, ce phénomène a pourtant des causes et des conséquences avérées qui, si elles ne sont pas traitées correctement, peuvent être durablement dommageables. Quelques éléments de réponses.
Comment se manifeste la dépression post-partum ?
Ce type de pathologie a des conséquences multiples qui peuvent s’observer séparément, simultanément ou individuellement :
- Epuisement
- Dévalorisation
- Sentiment de culpabilité permanent
- Irritabilité
- Rejet du bébé, incapacité à s’en occuper
- Désintérêt général
- Manque d’appétit
Quelles différences avec le baby blues ?
Le baby blues est un état transitoire, largement expliqué par le bouleversement hormonal et le manque de sommeil causé par l’arrivée d’un bébé qui ne fait pas encore ses nuits et réclame beaucoup d’attention.
Le baby blues, ou « syndrome du troisième jour » dure au maximum quelques jours. Au-delà de deux semaines, il est temps de consulter et de s’interroger sur la dépression post-partum.
Qui est concernée par la dépression post-partum ?
Il existe des terrains favorables au développement d’une telle pathologie :
- Si la maman est déjà sujette au stress ou à la dépression
- Si elle a récemment subi un choc ou une source d’anxiété importante (décès d’un proche, difficultés financières, problèmes de santé etc.)
- Si elle est isolée ou dans une situation de couple délicate
Même en dehors de ces cas, il est possible d’observer des femmes atteintes de dépression.
La dépression périnatale peut intervenir jusqu’à un an après l’accouchement, même s’il n’existe pas de règle précise en la matière.
Quels sont les traitements ?
La jeune maman et son entourage doivent garder à l’esprit que plus la dépression est prise en charge tôt, mieux elle se soigne et moins elle a de conséquence sur sa santé et celle de son bébé. Si vous pensez être victime de ce type d’affection, consultez votre entourage médical sans tarder : médecin traitant, sage-femme, gynécologue ou psychologue. Les professionnels de santé vous orienteront vers le bon traitement, parfois médicamenteux à base d’antidépresseurs. Vous pouvez également joindre par téléphone Info Santé au 811 ou la Ligne Parents ouverte jour et nuit au 1-800-361-5085.
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