Les Le Pen sont en colère. Et pour cause : la justice s’intéresse de très près à leur patrimoine. « Il existe notamment un doute sérieux quant à l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité de leurs déclarations, du fait de la sous-évaluation manifeste de certains actifs immobiliers détenus en commun par M. Jean-Marie Le Pen et Mme Marine Le Pen et, par ailleurs, de l’omission de biens mobiliers par M. Jean-Marie Le Pen », a déclaré la Haute Autorité pour la transparence via communiqué.
Concrètement, Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen sont soupçonnés d’avoir sous-estimé leurs actifs respectifs lors de leur déclaration du patrimoine 2014.
Marine Le Pen dépose un recours
Père et fille n’ont pas tardé à répondre à cette enquête. « Ca participe à l’offensive de harcèlement républicain. C’est à dire le harcèlement des adversaires du gouvernement et de l’establishment », a déclaré Jean-Marie Le Pen au micro de BFM TV.
Quant à Marine Le Pen, elle a d’ores et déjà fait savoir via communiqué qu’elle déposait un recours devant le Conseil d’Etat pour « excès de pouvoir contre l’évaluation de son patrimoine effectuée par la HATVP2 ». « On ne peut, une nouvelle fois, y voir qu’une volonté de nuire désormais systématique et outrancière », a-t-elle ajouté. Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen risque une amende de 45 000 euros et une peine de 3 ans de prison et 10 ans d’inéligibilité.
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