Malgré la révolution numérique, la lettre de motivation manuscrite n’est pas obsolète. Mais il s’agit d’un choix périlleux. Cela étant, si vous décidez de vous lancer, notamment afin de vous démarquer des autres candidats, mettez toutes les chances de votre côté en suivant quelques conseils indispensables.
Manuscrite ou dactylographiée ?
Les experts sont clairs : les chargés de recrutement ont une préférence pour les lettres dactylographiées. Keljob ajoute même en citant le responsable d’un cabinet en Ressources Humaines : “Aujourd’hui, une lettre manuscrite risque surtout de finir à la poubelle”.
Quels sont les inconvénients de la lettre de motivation manuscrite, alors ? Et bien, à moins que l’annonce ou le recruteur n’indique que vous devez rédiger une lettre manuscrite, écrivez votre lettre en utilisant un ordinateur. Les formats Word et PDF sont appréciés des recruteurs. Une lettre “informatisée” offre également d’autres avantages : les recruteurs peuvent la garder dans leur base de donnée et si un poste qui correspond davantage à votre profil est disponible plus tard, ils peuvent vous contacter. Retrouver une lettre manuscrite sera plus long (surtout s’il y en a plusieurs).
Selon les postes pour lesquels vous adressez votre candidature, les recruteurs préféreront une lettre dactylographiée. Si vous évoluez dans l’informatique, la communication, le graphisme ou d’autres branches créatives, préférez envoyer une lettre en fichier Word, PDF ou autre. La nouvelle génération doit pouvoir maîtriser l’outil informatique et les logiciels de base tels que la suite Microsoft.
Envoyer une lettre de motivation manuscrite sera perçu comme quelque chose de très original ; cela étant si vous devez lier votre CV à votre profil LinkedIn, votre portfolio ou les sites sur lesquels vous travaillez, cela sera difficile à faire avec une lettre de motivation manuscrite.
L’époque où les chargés de recrutement analysaient l’écriture d’un candidat est terminée. Rédiger à la main paraît donc être un exercice moins périlleux qu’autrefois. Si le recruteur demande expressément une lettre manuscrite, n’hésitez pas à lui en adresser une, mais rédigez-la avec soin.
Lettre de motivation manuscrite : ce qu’il faut faire et ne pas faire
La papier : choisissez de la qualité
Le choix du papier est important. Optez pour un papier de qualité, de 90 grammes par centimètres carré, et blanc. N’utilisez pas un papier trop épais, il ne s’agit pas d’une carte de voeux, ni trop fin, vous risquez d’avoir des difficultés à écrire.
La couleur : restez sobre et classique
Comme avec les lettres dactylographiées, optez pour des coloris sobres, classiques. Le noir est conseillé mais vous pouvez également opter pour du bleu marine, ici. Évitez les couleurs trop claires, qui ne sont pas confortables pour les yeux.
Écrivez droit
Écrire droit est important. Si vous avez du mal à faire cela, mettez une feuille à carreaux sous votre feuille blanche, afin de faire en sorte que les lignes que vous écrivez restent bien droites.
Faites un brouillon
Avant d’écrire votre lettre de motivation manuscrite, faites un brouillon… sur l’ordinateur. Corrigez-le plusieurs fois jusqu’à ce que vous soyez complètement satisfait de votre production. C’est à ce moment-là que vous pouvez alors recopier votre brouillon et le mettre au propre.
N’oubliez pas la mise en forme
Une lettre de motivation comporte des paragraphes. Ne les oubliez pas. Le recruteur sera démotivé s’il voit un bloc de lignes, sans espaces, ni paragraphes. Si vous souhaitez qu’il vous lise jusqu’au bout, ou qu’il commence à vous lire, espacez votre lettre.
Le fond : respectez quelques règles
Une lettre de motivation suit une certaine structure. Elle est là pour montrer que vous correspondez au profil requis. Pour cela, il faudra prouver par A+B que vous êtes le candidat idéal. La lettre de motivation manuscrite se compose de 3 parties :
- Vous (le candidat)
- L’entreprise (le recruteur)
- Votre collaboration
Première partie : vous
Dans la première section, il faudra vous présenter et montrer que votre candidature est pertinente. Parlez de votre expérience professionnelle, vos points forts, mais aussi votre cursus. Vendez-vous, soyez convaincant.
Deuxième partie : le recruteur
Ici, il vous faudra parler de l’entreprise auprès de laquelle vous postulez. Faites vos devoirs, donc quelques recherches sur ses produits, ses marchés, ses clients, sa culture, sa vision, et son actualité. Vous devez montrer au recruteur que vous savez à qui vous vous adressez et que vous êtes motivé.
Dernière partie : votre collaboration
Cette dernière partie est comme une synthèse. Vous avez montré que votre profil correspond au poste, que vous avez l’expérience demandée et un cursus universitaire qui fait de vous un candidat intéressant, voire le candidat idéal. À présent, vous souhaitez montrer qu’une collaboration est possible. Donnez à l’employeur que vous avez envie de le rencontrer.
N’oubliez pas de signer votre lettre de motivation manuscrite.
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