10 Jan, 2017 - 13:37
Certaines personnes ont du mal à assumer leur réussite sur le plan professionnel. On parle alors de syndrome de l’imposteur. Mais pourquoi se dévaloriser ?
Identifié à la fin des années 1970 par Pauline Rose Clance et Suzanne Imes, deux chercheuses qui officient à l’Université de Géorgie, aux États-Unis, le syndrome de l’imposteur a tendance à affecter de nombreux dirigeants d’entreprises. Concrètement, ces derniers se montrent incapables d’assumer leur réussite au niveau professionnel. Mais comment le repérer ?
Les grandes manifestations du syndrome de l’imposteur
Il peut être démasqué dans certaines situations particulières. Ci-dessous, nous décrivons les cinq schémas liés à ce syndrome si particulier.
1. Quand on renie son succès professionnel
Lorsqu’on pense qu’on n’est pas à la hauteur de ses compétences et quand on croit ne pas mériter le succès, les félicitations et les promotions qui nous sont données, alors on peut parler de syndrome de l’imposteur. Bien souvent, les personnes atteintes de ce syndrome lient leur succès à la chance ou au hasard.
2. Quand on doute de ses compétences
Lorsqu’on doute systématiquement de soi, lorsqu’on pense ne pas être capable d’assumer les nouvelles fonctions qui nous ont été attribuées, lorsqu’on se sent gêné de devoir superviser des personnes possédant un niveau de scolarité supérieur au nôtre, on peut aussi parler de ce syndrome.
3. Quand on remet les choses à plus tard
Une autre manifestation évidente de ce syndrome est lorsque l’on remet des décisions importantes à plus tard parce qu’on a peur d’en affronter les conséquences. L’angoisse de voir ses faiblesses être révélées au grand jour, c’est aussi cela le symptôme de l’imposteur.
4. Quand on prend la fuite dans les moments importants
Lorsqu’on fuit quand il faut rendre des comptes, débattre en public, prendre la parole devant ses salariés, esquiver les moments où l’on est exposé au plus grand nombre en trouvant un prétexte, en annulant ou en prenant congé… Cela est une autre des nombreuses formes du syndrome dont il est question dans cet article.
5. Quand on est trop perfectionniste, travaille trop
Travailler plus qu’on ne le devrait, être trop exigeant envers soi-même, cumuler les formations par peur de ne pas être assez compétent, voilà les autres manifestations du syndrome.
De l’importance d’avoir conscience de soi
Finalement, pour ne pas se laisser emprisonner par le syndrome de l’imposteur, il est nécessaire de devenir conscient. Il faut cesser de se juger soi-même, chasser toute pensée dévalorisante, discuter avec ses collègues et ses supérieurs si on ressent le besoin de se sentir rassuré. En gros, il est important de replacer les choses dans leur contexte en toute objectivité.
A lire aussi : Eric Lemattre Journaliste web de métier, Eric est un globe-trotteur dans l'âme. En plus de sa passion pour les voyages, il a développé un attrait pour le cinéma et la photographie. En 2015, il a aussi fondé Je suis un gameur.com, un blog unique dédié aux jeux vidéo.