Se retrouver en situation d’interdit bancaire est plus facile qu’il n’y parait. Un chèque sans provision, une carte de crédit mal contrôlée et la machine s’emballe. Interdit bancaire : comment s'en sortir, des solutions existent.
En termes d’interdit bancaire, il faut bien faire la part des choses entre les légendes urbaines et la réalité pour bien comprendre de quoi il s’agit. Comment s’en sortir ?
Interdit bancaire : comment s’en sortir ? Voici 3 mythes
1) Interdit bancaire : le mythe du fichage automatique
Ce mythe consiste à dire que vous passez à être considéré comme en situation d’interdit bancaire dès que vous enfreignez les règles.
En effet, et prenant le cas d’un chèque sans provision, la banque est dans l’obligation de vous informer qu’elle a l’intention de lancer la procédure d’interdit bancaire car, selon la loi, dès lors que vous passez un chèque sans provision, votre banque doit vous informer du rejet de ce chèque.
Cette procédure obligatoire vous permet deux choses :
- d’une part, expliquer à votre banque les raisons et gagner du temps ;
- d’autre part emprunter de l’argent à quelqu’un pour faire passer votre compte à nouveau dans le vert.
2) Le mythe des banques pro interdit bancaire
De temps en temps, que ce soit sur la toile ou avec ses amis, nous entendons des histoires qui laissent sous-entendre que les banques sont intransigeantes et qu’elles ne respectent pas la loi concernant les personnes en situation d’interdit bancaire. Ceci est malheureusement faux !
Aucune banque n’a intérêt à avoir un client en interdit bancaire dans son portefeuille et les conseillers financiers sont là pour vous aider. Par contre, dans certains cas respectant le cadre légal, les banques peuvent être amenées à engager ce type de procédure. Rien de plus normal…
3) Dernier mythe sur l’interdit bancaire : il est impossible de s’en sortir
Bien que vous soyez considéré comme interdit bancaire, cette interdiction ne peut durer que 5 ans. Cependant, à tout moment, il vous est possible de régulariser votre situation.
Si vous vous y prenez assez tôt (dans les deux mois qui suivent le rejet de votre chèque), vous n’encourrez aucune amende et votre banque demande à la Banque de France de vous éliminer du fichier. Par contre, si vous prenez plus de temps, vous devrez payez une pénalité.
La Banque de France est un allié dans ce combat, n’hésitez donc pas à lui demander conseil et à mettre en place une stratégie pour retrouver votre capacité financière.
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