Que faire en cas d’accident de la route ?

Selon l’association Prévention Routière, les principales causes d’accidents de la route sont : la conduite sous l’influence d’alcool, la vitesse excessive, le non-respect des distances de sécurité, le non port de la ceinture de sécurité, l’utilisation du téléphone au volant, la présence d’un obstacle comme un arbre, la fatigue ou encore la consommation de stupéfiants. Les causes sont donc nombreuses et variées et impliquent des sanctions différentes en fonction du degré de responsabilité de l’automobiliste, ainsi que des conséquences de l’accident. Toutefois, dans les lignes qui suivent, nous vous indiquons les étapes à suivre dans le cadre d’un accident de la route standard lié à une mauvaise interprétation du code de la route. 

Accident de voiture : des facteurs humains très élevés

Comme l’indique l’association, les accidents et la gravité de leurs conséquences s’expliquent par une combinaison de facteurs liés au conducteur, au véhicule, à la route, aux conditions de circulation, et même aux secours. Cependant, il est important de constater que les facteurs humains, en particulier, apparaissent dans plus de 90 % des accidents corporels. Si vous êtes impliqué dans un accident de la route, pensez à bien vous renseigner sur vos droits et vos devoirs.

Pour le reste, certains facteurs sont relevés systématiquement par les forces de l’ordre après qu’un accident a eu lieu comme l’alcoolémie, les conditions météorologiques etc. Enfin, d’autres facteurs liés au comportement, à l’état du véhicule ou à celui des infrastructures, entrent également en jeu.

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Que faire en cas d’accident de la route sans blessés ?

Des réflexes doivent être adoptés systématiquement en cas d’accident de la route. Toutefois, les étapes à respecter varient selon le type d’accident de la route qu’on a subi : accident sans blessés ou accident de la route avec blessés.

1. Protégez la zone accidentée et alertez les secours

Ensuite, prenez le soin de mettre votre gilet retro-réfléchissant de manière à être mieux vu par les autres usagers de la route. N’oubliez pas non plus d’allumer vos feux de détresse et de positionner le triangle de signalisation à quelques mètres du véhicule accidenté.

2. Remplissez et envoyez votre constat à l’amiable à votre assureur

Le constat à l’amiable est un document officiel qui devra être rempli par l’ensemble des parties associées à cet accident et il devra être renvoyé à votre assureur dans un délai de 5 jours. Le constat à l’amiable permettra de déterminer les causes de l’accident et les responsabilités de chacun des conducteurs. Dans ce cas, plusieurs cas de figure sont possibles :

  • Les automobilistes remplissent le constat à l’amiable et le signent sans aucune objection
  • Les automobilistes ne sont pas d’accord sur les circonstances de l’accident. Dans ce cas, ne signez rien et optez plutôt pour la rédaction de votre propre déclaration officielle que vous enverrez à votre assureur plus tard ;
  • Si l’un des automobilistes refuse de remplir le constat à l’amiable, relevez son numéro de plaque d’immatriculation, reportez-le dans la case « observation » en précisant sa contestation.

accident de la route

Comment réagir en cas d’accident de la route avec blessés ?

S’il y a eu des blessés lors de l’accident de la route, sa gravité ne peut être remise en question. Les automobilistes devront alors tout faire pour prêter main forte à ceux qui sont dans le besoin.

1. Protégez la zone accidentée

Puis, mettez votre gilet rétro-réfléchissant, sécurisez les véhicules endommagés en coupant le moteur et en actionnant le frein à main. Actionnez les feux de détresse et placez le triangle sur la chaussée. Enfin, mettez à l’abri les occupants valides ou légèrement blessés lors de l’accident.

2. Alertez les secours

En simultané, prévenez les secours en indiquant toutes les informations nécessaires : décrivez l’emplacement exact de l’accident, mentionnez le nombre, le type de véhicules accidentés, et les éventuelles circonstances particulières, informez les secours du nombre de blessés et de leur état apparent.

3. Secourez ceux dans le besoin

En attendant l’arrivée des secours, il est important d’assister les blessés sans risquer d’aggraver leur état. Pour cela : parlez aux blessés, maintenez-les éveillés dans la mesure du possible, couvrez-lez. 

En cas de blessures graves :

  • Saignement abondant : essayez d’arrêter l’hémorragie en comprimant la plaie avec un gros pansement ou avec votre poing
  • Problèmes de respiration : desserrez ses vêtements, débarrassez sa bouche des corps étrangers et, au besoin, pratiquez le bouche à bouche

Ce qu’il ne faut surtout pas faire en cas d’accident de la route

Malgré vos bonnes intentions, il existe quelques aspects qu’il convient de proscrire lorsque vous souhaitez apporter de l’aide à un accidenté de la route, comme :

  • Donner à boire à un blessé ;
  • Transporter un blessé grave dans sa voiture ;
  • Retirer le casque d’un motocycliste blessé ;
  • Laisser le blessé exposé au froid ou aux intempéries (couvrez-le avec une couverture) ;
  • Déplacer un blessé, ou tenter de le sortir d’une voiture, sauf pour le protéger d’un risque imminent ; 

En cas de risque imminent, veillez à ne pas tirer le blessé par les membres et éviter toute torsion de la colonne vertébrale. Enfin, sachez que si un accident de la route vient d’avoir lieu et que les secours ne sont pas encore présents, vous êtes dans l’obligation légale de vous arrêter et de porter assistance aux personnes.

Constat à l’amiable : un guide pour vous aider en cas d’accident 

Pour rappel, le constat à l’amiable est un document officiel déterminant la ou les causes d’un accident de la route ainsi que les responsabilités de chacun. Le constat à l’amiable doit être rempli sur les lieux de l’accident par les différents conducteurs. Puis, il doit être envoyé aux assurances auto respectives dans les cinq jours suivant l’accident. 

Dans tous les cas, sachez qu’un constat à l’amiable signé est un document difficile à contester à une date ultérieure. Aussi, réfléchissez bien avant de le remplir. Vous et votre homologue êtes-vous d’accord sur les circonstances de l’accident ? Émettez-vous des doutes sur la véracité de ses propos ? Sachez que si l’autre accidenté ne veut pas compléter le constat en votre présence, vous avez la possibilité de relever sa plaque d’immatriculation. Puis, il vous suffit de reporter la contestation de l’autre partie dans la rubrique « observation » du constat à l’amiable.

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Comment établir le constat à l’amiable ? 

Le constat à l’amiable doit comporter un certain nombre d’éléments tels que les circonstances de l’accident, la date, le lieu et l’heure de l’accident, un croquis avec les positions des véhicules, les coordonnées des conducteurs accidentés et leurs éventuels témoins, la plaque d’immatriculation desdits véhicules et leurs compagnies d’assurance respectives. En outre, depuis le 1er décembre 2014 et l’instauration de l’e-constat (constat à l’amiable électronique), des photos, une géolocalisation du lieu de l’accident et un croquis plus élaboré peuvent être réalisés.

Auteur Hintigo

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