La peur de l’échec est naturelle, mais elle constitue aussi un véritable obstacle pour la réalisation de projets. Afin de pouvoir la surmonter, il faut savoir d’où elle vient. Retrouvez ici plus d’informations ainsi que des conseils.
Qu’est-ce que la peur de l’échec ?
Tremblements, mains moites, crampes ou encore accélération du rythme cardiaque : nul n’est épargné par la peur de l’échec, aussi appelée atychiphobie. Cette anxiété, parfois considérée comme un stress négatif a un grand impact sur nous, si bien qu’elle arrive à nous paralyser. Au lieu de nous motiver, elle nous pousse à nous retrancher. On la définit comme une peur irrationnelle de ne pas réussir.
Les spécialistes indiquent qu’il existe plusieurs catégories de peurs dont la peur cognitive et la peur sociale.
La première est liée aux connaissances et survient dans le cadre d’un examen, d’une présentation, etc.
La seconde concerne la vie sociale : l’appartenance à un groupe, la peur des jugements négatifs de la part des autres…
Quelles sont les causes ?
Derrière cette peur, se cache souvent un problème de confiance et d’estime de soi. Ainsi dans le cadre de l’anxiété sociale, on craint le jugement d’autrui. L’idée de pouvoir décevoir, faire des erreurs ou ne pas être à la hauteur explique donc les difficultés ressenties. Or, comme les psychologues l’expliquent, il faut accepter ses faiblesses, accepter qu’on ne peut pas toujours être à la hauteur. Cela peut se faire avec un professionnel, un thérapeute.
La pression autour de soi explique également la peur de l’échec. Que cela soit au travail ou à l’école, la pression vécue par l’individu fait que la peur peut être extrêmement forte et paralysante. Dans ces moments-là, échouer devient la souffrance ultime, donc une chose difficile à gérer. Or, il faudrait apprendre à relativiser pour pouvoir rebondir, mais aussi varier ses activités et centres d’intérêt. Ainsi quand le succès n’est pas au rendez-vous, on peut se relever et continuer.
Quelles sont les conséquences de la peur de l’échec ?
Quelles sont les conséquences ?
Comme dans un cercle vicieux, la première conséquence est une mauvaise estime de soi. À force d’avoir peur, on croit un peu moins en soi-même. On ose moins, on tente moins souvent ou plus du tout. Et cela peut concerner les enfants aussi bien que les adultes.
Le manque d’autonomie est un des autres résultats de la peur de l’échec. On sollicite davantage les autres, car on craint de se tromper ; ce qui limite l’indépendance, au travail tout comme à l’école.
La procrastination est l’une des conséquences majeures de cette peur. L’anxiété nous pousse à remettre à plus tard les tâches que l’on doit compléter dans l’immédiat ; ce qui ne nous permet pas d’avancer. Comment surmonter tout cela ?
Nos conseils pour surmonter cette peur de l’échec
Il faut savoir que l’échec est une chose naturelle qui nous permet de nous développer et d’apprendre. Les enfants doivent se tromper et trouver des stratégies pour s’améliorer.
Il faut aussi apprendre à analyser l’origine de ses peurs et dédramatiser. Faites une pause et respirez. Les difficultés nous permettent d’avancer et d’apprendre. Si quelque chose vous semble insurmontable, ne le gardez pas pour vous. Parlez-en à une personne de confiance.
Autre solution : consultez un professionnel. En effet, si vos peurs provoquent des blackouts ou des paralysies, si elles se changent en phobie sociale, parlez-en à votre médecin qui vous recommandera un professionnel.
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