Lorsqu’on évoque le présentéisme au travail, les résultats de plusieurs études nous viennent à l’esprit : « le présentéisme coûte plus cher que l’absentéisme » ! Comment, pourquoi ? Nous vous éclairons sur le sujet.
Qu’est-ce que le présentéisme ?
Le présentéisme est-il un nouveau mal professionnel ? Nous avons indiqué plus haut qu’il coûtait cher aux entreprises, en tout cas, bien plus que l’absentéisme.
Selon les spécialistes, il existe 3 différentes types de présentéisme :
Rester tard au travail, très tard
Le premier cas de figure est celui du travailleur qui reste tard au bureau. Effectivement, dans certaines entreprises, partir à l’heure reflète un manque de motivation ou peut être perçue comme la conséquence d’une charge de travail pas assez élevée. Alors pour faire bonne figure, certains restent, s’éternisent même. Or, il est peu probable que l’on soit efficace passée une certaine heure au bureau. On multiplie donc ses chances de commettre des erreurs.
Côté employé, cela nuit à l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Attention, le burn-out peut arriver comme un ouragan. Alors, au lieu de s’acharner, ne serait-il pas préférable d’adopter une stratégie qui consisterait à fixer ses priorités, apprendre à dire non et à quitter le bureau quand il est temps de partir.
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Le lendemain, vous reviendrez souriant et motivé, ce qui fera ravira à votre manager sur le long terme. Si ce n’était pas le cas, n’hésitez pas à ouvrir le dialogue en évoquant le sujet avec vos responsables… sans déclencher une guerre.
Se présenter au travail… malade
Le second cas de figure est celui du travailleur qui se rend au travail alors qu’il est malade. Dans les grandes multinationales américaines, on invite les employés à ne pas partager leurs bactéries (« keep your germs to yourself »). Pour un rhume, on peut vous renvoyer à la maison ou chez le docteur.
En effet, il s’agit d’éviter de contaminer ses collègues, mais aussi de se présenter au bureau alors qu’on n’est pas au top de sa forme, ni de ses performances. L’entreprise ne gagne rien dans ce cas-là, mais paie l’employé. Quant à ce dernier, il ne fait que retarder sa guérison.
Donc un conseil : si vous êtes malade, reposez-vous et soignez-vous, pour votre bien et celui des autres.
Se présenter au travail, et ne rien faire d’autre
Le dernier exemple de cas de présentéisme est celui de l’employé qui est parfaitement présent au bureau, mais n’est pas productif. E-mails, réseaux sociaux : on fait tout sauf son travail.
Cela coûte bien sûr de l’argent à l’entreprise quant à l’employé, il ne gagne rien non plus et peut même finir par perdre sa motivation, ou avoir le sentiment que son travail n’a plus de sens.
Or, donner du sens à ce que l’on fait est primordial pour être heureux et progresser dans sa carrière.
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Comment lutter contre le présentéisme ?
Pour lutter contre le présentéisme, prenez des mesures : fixez-vous des objectifs tels que partir à l’heure sans culpabiliser.
Si vous êtes malade, ne venez pas au travail et reposez-vous pour mieux redémarrer.
Si vous êtes dissipé et avez tendance à réduire votre productivité, posez-vous les bonnes questions.
Avez-vous trouvé le bon travail ? Êtes-vous toujours motivé ? Si oui, établissez un plan pour ne plus faire de présentéisme. Consultez un spécialiste, si cela est nécessaire.